Ailleurs…

•19 novembre 2010 • 3 commentaires

Voilà, je m’en vais.

Ou plutôt, je m’installe.

Loin de mes amis du monde réel, enfin, ceux que je pensais être mes amis, et qui à ce jour sont bien embêtés que je fasse mes cartons pour aller vivre ailleurs.

Mes amours? Comme mes emmerdes. Les mêmes et différentes à la fois.

J’ai un homme dans ma vie. Depuis cet été. Libre.

Pas très compliqué.

Amoureux.

On se voit, on rit, on va au cinéma, au restaurant, en week end à Paris.

Non, on ne s’installe pas sous le même toit.

J’ai besoin de temps pour ça. Et lui aussi.

Ça devait se casser la gueule au bout d’un mois, me disait une certaine amie, ça lui aurait bien fait plaisir, d’ailleurs.

« Personne toxique », ou « vampire affectif ».

Merci la psy : c’est tout à fait ça.

Alors voilà.

J’aime. Je suis aimée.

Je déménage, plus proche de la mer.

Et je m’éloigne définitivement des personnes toxiques qui m’ont empoisonné la vie depuis près de 10 ans.

J’emmerde les emmerdeurs et les emmerdeuses, les chats noirs qui croisent ma vie, qui me promettent tous les maux de la terre, l’échec de ma vie sentimentale et professionnelle.

Je leur dis une bonne fois pour toute « allez vous faire foutre », et j’ajoute « occupez-vous de votre cul, le mien va beaucoup mieux depuis que je vous ai tourné le dos ».

Oui, ça soulage.

Alors voilà, pour une fois, je commets un acte peu écologique, je jette tout ce qui ne me servira plus et que vous avez déposé chez moi: la jalousie, la médisance, la méchanceté gratuite, les envies camouflées sous de faux prétextes, l’amitié étouffante et vicieuse, la castration intellectuelle et artistique, la bêtise, l’ennui…

Si c’est à vous, venez récupérer tout ça, sur le trottoir. Si pas, ce n’est pas grave : les éboueurs s’en chargeront.

Je vais quand même mettre un panneau « Attention ! Toxique ! « 

Je ne voudrais surtout pas que d’innocentes personnes soient rongées elles aussi par la corrosion de faux sentiments et fausses amitiés.

C’est fou comme ça peut vite faire mal, cette saloperie !

Avec *lui* je redeviens une personne innocente.

1m90 de douceur.

Les yeux gris, les cheveux noirs, toutes ses origines napolitaines dehors, toutes ses qualités dedans.

Et sur cette route où nous avons commencé à marcher, lui et moi, il n’y a pas de place pour celles et ceux qui bavent et souillent.

Allez vous faire foutre, oui…

Moi je m’en vais.

Et je suis heureuse, comme ça.

 

Mood…

•13 juin 2010 • Un commentaire

I’m so tired of playing,
Playing with this bow and arrow,
Gonna give my heart away,
Leave it to the other girls to play,
For I’ve been a temptress too long.

Hmm just,
Give me a reason to love you,
Give me a reason to be,
A woman,
I just wanna be a woman.

From this time, unchained,
Were all looking at a different picture,
Through this new frame of mind,
A thousand flowers could bloom,
Move over, and give us some room.

Yeah,
Give me a reason to love you,
Give me a reason to be
A woman,
I just want to be a woman.

So don’t you stop being a man,
Just take a little look from our side when you can,
Sow a little tenderness,
No matter if you cry.

Give me a reason to love you,
Give me a reason to be,
A woman,
It’s all I wanna be is all woman.

For this is the beginning of forever and ever,
It’s time to move over ,
So I want to be.

I’m so tired of playing,
Playing with this bow and arrow,
Gonna give my heart away,
Leave it to the other girls to play.
For I’ve been a temptress too long.

Hmm just,
Give me a reason to love you

L’homme qui dort…

•10 juin 2010 • Laissez un commentaire

L’homme qui dort

Cette nuit encore

Loin de moi,

Etait il y a peu tapi au creux de mes bras,

Comme un jeune animal,

Ni Dieu, ni mec, ni mâle,

Juste un être qui s’abandonne,

Se peletonne

Dans les parfums de peau, d’amour, de femme,

Un jeune animal qui réclame

De la chaleur…

Et qui s’endort

Dans la tiédeur

De mon corps,

Abandonnant dureté, fierté, grandeur, aplomb, virilité, éloquence

Pour quelques heures redevenir

Juste un cœur qui danse

Dans nos rêves emplis de désir…

L’homme qui dort

A sur la peau tout le sel

Tout le miel

De ma bouche

Et quand contre lui je me couche

C’est comme m’allonger

Sur une terre promise…enfin respirer…


Augure…

•5 juin 2010 • Laissez un commentaire

Oiseaux de mauvaise augure…

Sans cesse je vous entends, je vous devine,

Je lis entre vos lignes

Quand sur mon amour vous apposer la censure…

Pourquoi un homme si loin d’elle?

Est-elle certaine vraiment qu’il l’aime?

Il a si peu de temps à lui consacrer…

C’est clair, c’est louche, ça ne va pas durer !

Croyez-vous qu’il l’a choisie, elle?

Il va sans doute reculer…

Oh, oui, qu’elle se réveille

C’est bien trop beau pour être vrai!

Elle n’a pas son pareil

Pour la difficulté, aller chercher !

Que voulez-vous…rien d’étonnant,

Amant, maîtresse, maîtresse, amant,

Elle cherche l’impossible, c’est agaçant…

Dieu merci, elle n’a pas d’enfant,

Vous imaginez le tableau?

La nature est bien faite, finalement…

Bon, en attendant, faisons semblant,

De toutes façons, elle ne parle que de lui…c’est lassant… »


Oh, oui, je vous entends, je vous devine,

Derrière chaque sourire, un avertissement,

Derrière chaque question, une sentence,

Quand pour lui, je suis pute divine,

Quand avec lui je suis pur amour, follement,

Quand grâce à lui j’ai le cœur, le corps, qui dansent…

Vous…

Vous croassez, oiseaux de mauvaise augure

Espérant qu’à nouveau je dégringole

Que mes rêves se cassent la figure,

Qu’ils jouent un mauvais Guignol

Une farce de mauvais goût

Sur laquelle vous cracherez, salirez tout.

Et quand bien même…

Je l’aime.

Allez au Diable

Avec vos sentences,

Vos mauvaises fables

Vos cœurs si rances…




Trader…My Love.

•3 juin 2010 • 2 commentaires

Mon pauvre petit trader…

Te revoilà dans le tourbillon du hard working,

Ravi de reprendre ce boulot de dingue, de money maker…

Le stress qui te rend dingue, engendre tous tes « fucking »

Mais je te pardonne mon petit trader

Parce que même dans la tourmente, tu ne m’oublies pas,

Et ce sont des mots tendres, de manque, d’amour, doux amers,

Que chaque jour, tu m’envoies…

Dow Jones, Nasdaq, CAC 40

Tu m’écris combien je te manque,

BEL 20, IBEX 35, Nikkei,

Que tu voudrais être ici…

Sur la courbe de mes reins,

Sur l’index de mes désirs,

Frissons, OPA sur mes seins,

Et clôturer…en plein plaisir…

Pour ensuite mieux recommencer…


Réponse à Raphaël…

•1 juin 2010 • 3 commentaires

Aimante, oui…Mais mes mains, mes bras, ma bouche sont vides…

Aimée, oui…Mais ma peau est froide, mes mots tombent,seuls, sur le sol de la maison,mes regards ricochent sur les murs, à défaut de ne pas croiser le sien…

Je suis si triste, Raphaël…tant de souffrances pour si peu de joie et d’amour. Je sais que j’ai la vie que j’ai presque voulue,qu’elle est la somme de mes choix et de mes échecs. Que je n’ai que celle là…Mais parfois, cette vie…Je voudrais la déposer, là…Et m’en aller…


Puzzle…

•31 Mai 2010 • 2 commentaires

Des souvenirs en vrac,

Quand esprit et chair exultent

Et que j’ai le cœur en bivouac

Dans tout ce tumulte…

Ani mitgaagaat elecha…


Just…

•30 Mai 2010 • 6 commentaires

Just…

Tired

Alone

Sad…

Se consumer dans l’inébranlable absurdité qui telle un feu sans chaleur me carbonise sans douleur,

Se laisser glisser vers le fond d’un lit où je guette les heures faites d’ombres humides

Et attendre une pâle aurore qui me donnera l’illusion qu’une autre journée commence.

Tout cela est-il bien utile…


Au creux…

•29 Mai 2010 • Un commentaire

Au creux de mes impudeurs

Je laisse couler ma douleur

Le cœur lié au con

La tête en tambour et tromblon

Je divague, j’erre dans mon foutoir

Joliment orchestré par moi-même,

Je plisse l’âme et le front

C’est toujours pareil quand j’aime…

Je crie aux alouettes, je suis schyzophrène

Je me débats comme une clef alène

Plongée dans un fût d’acide nauséabond

Merde, le jour est trop long…

Textoïse moi fils d’Israël,

Je vais me briser les ailes

Contre cette cage de silence…

J’ai mal, et toi…tu penses.


Passengers…

•28 Mai 2010 • 2 commentaires

Je n’ai jamais aimé les gares, tu sais pourquoi?

Parce que si j’y ai vécu des battements de cœur à m’en déchirer la poitrine, des secondes d’avant le grand big bang qu’est La Rencontre,

J’y ai aussi vécu les séparations les plus cruelles…

Il y a cinq ans, Gare du Nord, Paris…Je ne savais pas que je ne le reverrais jamais…

Il y a une semaine, Gare Saint Pancrace, Londres…

Ce soir encore tu me dis que sans moi tu ne vis plus, que j’ai effacé en 3 jours toutes tes anciennes amours.

Que j’ai brisé toutes tes certitudes, que j’ai mis le bordel complet dans ce que tu pensais être ta vie, immuable, programmée, bien rangée. Certes, tu n’étais pas heureux, tu te sentais vide, seul même à deux, parfois, quand elle est là.

J’ai eu beaucoup de mal à garder fermées les vannes de mes jolis yeux,

Je sais…tu ne voulais pas me voir pleurer. Parce que c’est ce que tu aimes aussi chez moi : la tête sur les épaules, la force tranquille d’une femme qui en a vu d’autre, qui a appris à encaisser, et qui avance. Tu te sens rassuré, quand malgré nos « I’ll miss you », je t’embrasse en souriant, confiante, puisque je reviendrai. London…Paris…somewhere else…everywhere you’ll think it will be possible…

Tu es rassuré, oui. Et pourtant, ce soir au téléphone, ta voix se brise presque. Parce que toi, tu dis que tu n’y arrives pas. Vivre sans moi. Et moi? Mon petit prince…tu penses que j’y arrive? Tu crois vraiment que je peux, sans complexe, voir passer le jour, la nuit, sans le miel de ta peau? Sans l’éclat de ton sourire, celui de l’enfant espiègle que tu es resté? Sans ces bras dans lesquels j’ai regardé briller la Tamise, tandis que tu me murmurais que, bientôt, je reviendrais…

Ce soir encore mon corps garde l’écho du tien…

Je t’envoie des mots, pour adoucir les maux, des phrases pour t’envelopper, comme si tu étais là, tout contre moi…

As the ink, in the water, poured
My thoughts diluted
The wind shakes the coat of heat
Which surrounded me with a
Dark
Thick
Heavy
Torpor
I put fingers on the surface
Of the water which rises from your eyes
As we throw pebbles in a lake,
They blurred your iris, brown,
And every word leaves one track
In an infinite surf…
Is it need to know
Why Love is born,
Why we go out of the black
Why the other one waited for us…
I put the glance on your skin
And its sweetness, in me, made echo
As we shout down from a mountain,
The words resounded, the Love gains me,
Soft and violent,
Tender and arrogant,
Funny and moving,
Melancholic and patient…
I put my heart
Against yours,
You put your hands
In the hollow of my loins,
You let me kiss You,
Love You,
You said to me
“I do”
And our hearts are nude…
And every caress, every kiss leaves a track,
In an infinite surf…

Comme l’encre,dans l’eau,versée
Mes pensées se sont diluées
Le vent secoue le manteau de chaleur
Qui m’enveloppait d’une torpeur
Lourde
Epaisse
Sombre
J’ai posé les doigts à la surface
De l’eau qui sourd de tes yeux
Comme on lance des galets dans un lac,
Ils en ont brouillé les iris,bruns,
Et chaque mot laisse un trace
En un infini ressac…
Est-il besoin de savoir
Pourquoi l’Amour naît,
Pourquoi l’on sort du noir
Pourquoi l’Autre nous attendait…
J’ai posé le regard sur le grain de ta peau
Et sa douceur, en moi, a fait écho
Comme on crie du haut d’une montagne,
Les mots ont résonné, l’Amour me gagne,
Doux et violent,
Tendre et arrogant,
Drôle et émouvant,
Mélancolique et patient…
J’ai posé mon cœur
Contre le tien,
Tu as posé les mains
Au creux de mes reins,
Tu m’as laissé
T’embrasser,
T’aimer,
Tu m’as dit
“Moi aussi”
Et nos cœurs sont à nus…
Et chaque caresse,chaque baiser laisse une trace,
En un infini ressac…

E.F.

Moi aussi j’ai mal…Mal à l’amour…