Voilà, je m’en vais.
Ou plutôt, je m’installe.
Loin de mes amis du monde réel, enfin, ceux que je pensais être mes amis, et qui à ce jour sont bien embêtés que je fasse mes cartons pour aller vivre ailleurs.
Mes amours? Comme mes emmerdes. Les mêmes et différentes à la fois.
J’ai un homme dans ma vie. Depuis cet été. Libre.
Pas très compliqué.
Amoureux.
On se voit, on rit, on va au cinéma, au restaurant, en week end à Paris.
Non, on ne s’installe pas sous le même toit.
J’ai besoin de temps pour ça. Et lui aussi.
Ça devait se casser la gueule au bout d’un mois, me disait une certaine amie, ça lui aurait bien fait plaisir, d’ailleurs.
« Personne toxique », ou « vampire affectif ».
Merci la psy : c’est tout à fait ça.
Alors voilà.
J’aime. Je suis aimée.
Je déménage, plus proche de la mer.
Et je m’éloigne définitivement des personnes toxiques qui m’ont empoisonné la vie depuis près de 10 ans.
J’emmerde les emmerdeurs et les emmerdeuses, les chats noirs qui croisent ma vie, qui me promettent tous les maux de la terre, l’échec de ma vie sentimentale et professionnelle.
Je leur dis une bonne fois pour toute « allez vous faire foutre », et j’ajoute « occupez-vous de votre cul, le mien va beaucoup mieux depuis que je vous ai tourné le dos ».
Oui, ça soulage.
Alors voilà, pour une fois, je commets un acte peu écologique, je jette tout ce qui ne me servira plus et que vous avez déposé chez moi: la jalousie, la médisance, la méchanceté gratuite, les envies camouflées sous de faux prétextes, l’amitié étouffante et vicieuse, la castration intellectuelle et artistique, la bêtise, l’ennui…
Si c’est à vous, venez récupérer tout ça, sur le trottoir. Si pas, ce n’est pas grave : les éboueurs s’en chargeront.
Je vais quand même mettre un panneau « Attention ! Toxique ! «
Je ne voudrais surtout pas que d’innocentes personnes soient rongées elles aussi par la corrosion de faux sentiments et fausses amitiés.
C’est fou comme ça peut vite faire mal, cette saloperie !
Avec *lui* je redeviens une personne innocente.
1m90 de douceur.
Les yeux gris, les cheveux noirs, toutes ses origines napolitaines dehors, toutes ses qualités dedans.
Et sur cette route où nous avons commencé à marcher, lui et moi, il n’y a pas de place pour celles et ceux qui bavent et souillent.
Allez vous faire foutre, oui…
Moi je m’en vais.
Et je suis heureuse, comme ça.
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